Projets

Bourse d’étude

Madame Shyreen Mvula

Shyreen Mvula, jeune femme de 19 ans, avait été invitée à l’assemblée du Conseil œcuménique des églises, COE, à Busan en Corée du Sud en 2013. Elle y était allée pour témoigner de sa vie au sein de son Eglise et de la société au Malawi. Shyreen est née avec le SIDA et a déjà un impressionnant parcours. A la suite de son témoignage, elle a pris contact avec la secrétaire en charge du programme VIH/SIDA au COE pour lui dire : « Vous m’avez invitée ici, vous m’avez impliquée dans un mouvement, maintenant vous devez m’aider à poursuivre mes études ». Shyreen étant protestante cette personne a tout de suite pensé à la FAP. Shyreen a soumis une demande de bourse et l’a obtenue – c’est la première bourse pour des études non théologiques que la FAP a soutenue. Elle voulait faire des études en agronomie, se disant que le meilleur moyen d’aider les femmes et les enfants victimes du SIDA au Malawi était de leur apprendre à se nourrir sans dépendre de personne. Son Eglise l’a suivie, la FAP aussi. Ce soutien a été une motivation dans les périodes de difficultés liées à sa maladie, l’aidant à trouver le courage de continuer car elle voulait absolument profiter de cette opportunité d’étudier. Après l’obtention de son diplôme, elle a trouvé un emploi chez ActionAid Malawi. Elle travaille pour un programme de formation et de développement de petites exploitations afin d’améliorer la sécurité alimentaire et s’adapter aux changements climatiques. Elle projette à moyen terme d’utiliser l’expérience professionnelle acquise pour lancer une exploitation agricole intégrée, comprenant diverses espèces d‘animaux et la réintroduction de plantes peu ou plus cultivées.

Diaconie

Elizabeth

Elizabeth est une femme qui porte à bout de bras une ONG au Soudan du Sud, dans un contexte de tensions et de violences que nous arrivons à peine à nous imaginer. Elle fait ce qu’elle peut pour accompagner les femmes dans un contexte de guerre, de déplacements et de vie en camps de réfugiés. Elle propose des ateliers de formation permettant aux femmes d’apprendre à fabriquer et vendre du savon et du pain. La vente des savons permet de financer une partie des frais de scolarité des enfants. Les femmes ayant participé aux premiers ateliers ont pu partager leur savoir avec d’autres, ainsi elles se forment entre elles et deviennent multiplicatrices de savoir-faire. L’ONG propose aussi des ateliers de communication et d’apprentissage de construction de la paix, car dans les camps de réfugiés, les conflits se perpétuent : les différentes tribus s’entre-déchirent. Il y a beaucoup de violence et la formation à la paix n’aboutit pas toujours, mais Elizabeth propose ces ateliers, encore et encore. De temps en temps, une personne est touchée, en touche une suivante et c’est une victoire.